On dit souvent que les histoires finissent bien et les gentils gagnent toujours. Vous savez, il ne faut pas croire ce genre de conte pour enfant bon à faire devenir une femmlette. En tout cas, cela faisait bien longtemps que notre petit ainé Castiel n’y croyait plus. S’énervant sauvagement sur un livre que son frère avait trouvé, il l’envoya contre le mur avant de sortir un petit carnet à l’odeur de sang. Cela faisait maintenant deux-trois jours que le petit l’avait volé et commençait à compter son histoire. Vous voulez donc la connaitre ? Plongeons dans cet écrit d’un enfant qui aurait dû avoir treize ans maintenant.
Tout avait commencé dans cette grande ville maintenant détruite qu’on appelait Sablier. Il me fallut pas mal de temps pour comprendre que cet endroit n’était maintenant que ruine. Je vivais dans une famille aimante et mon père semblait faire partie d’une troupe nommée les Baskervilles. Enfin, c’est ce que je compris avec le mot partisan. Maintenant, je sais bien que cette équipe ne fait que le mal. Ma mère était une personne de douce que j’aimais plus que tout au monde. Je ne pouvais pas rêver avoir de meilleur parent ! Ma génitrice me faisait chaque jour de petit plat délicieux qui ne se ressemblait presque jamais. L’amour qu’elle me portait était débordant et sa chaleur réconfortante. Tous les soirs, j’avais le droit à une histoire différente qui me faisait passer par toutes les émotions possible. J’aimais rire mais je pouvais aussi lâche quelques larmes. J’étais un enfant comme les autres.
Mon père était quelqu’un de spécial et très absent à cause de son travail mais quand il rentrait, c’était un véritable moment de joie ! Souvent, mon paternel me ramenait de petit jouet en bois et je voyais parfaitement qu’il portait autant d’amour à ma mère qu’à moi. Ce n’était d’ailleurs pas rare qu’il me prenne sur ses épaules et que nous partîmes faire une petite balade dans les grandes rues de la cité. Oh, je me rappelle que Papa aimait bien m’acheter quelques friandises et s’arrêter devant les magasins vendant des animaux ! J’en avais toujours voulu un mais je devais attendre mes neuf ans pour être responsable… beuh… Vous pensez que ce petit train-train quotidien allait durer jusqu’à ma maturité ? Et bien ce n’est malheureusement pas le cas.
Mensonge ! Trahison, je te hais ! Je te hais ! Va te faire foutre enculer !
Dit-il en s’énervant sur le cahier.
J’avais maintenant environ huit ans et les choses commençaient petit à petit à prendre une autre tournure dans ma vie. Mon père ne rentrait presque plus le soir et ma mère s’inquiétait de plus en plus pour lui… Les seules fois où j’avais l’occasion de l’apercevoir, son regard devenait de plus en plus froid et je n’avais plus le droit aux petits privilèges précédemment donnés. Vous savez, à cette âge on croit que la famille sera toujours unie et belle… Cette illusion prit vite fin dans ma jeune petite tête. J’entendais mes parents se disputer de plus en plus souvent. Ma mère ne semblait pas d’accord avec les projets que la famille Baskerville avait en tête. Une histoire de gamine née dans l’Abysse et de tragédie. Je ne comprenais pas un mot de ce qu’ils étaient en train de discuter. Mais quand mon paternel me vit en train d’espionner, il ferma vite la porte sous mon nez avec un regard de plus en plus haineux. Je crois que le travail de papa et en train de le consumer de l’intérieur… Et ma mère étant bien trop gentille, ne voulant pas le laisser faire. De petit à petit, je commençais à me renfermer sur moi parlant aux animaux qu’on m’avait précédemment offert.
Un jour, alors que j’étais encore en train de dormir, un grand fracas dans la maison me fit sursauter. J’entendais des sortes de coups. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Etant d’une grande curiosité, je pris mon courage à deux mains, souffla un bon coup et sauta de mon lit pour descendre à la cuisine. C’était là que le grand bruit était. Doucement et surtout assez peureux, je passai ma tête pour voir ce qui était en train de se passer. Je me crus dans un cauchemar… Mon paternel était en train de sauvagement frapper ma mère avec une brique sur la tête. Le sang remplissait considérablement la pièce et l’odeur en était insupportable. Je n’avais que huit ans et j’étais terriblement inconscient. Je fis le geste qui gâcha complètement mon enfance. Je courrais rapidement vers mon père pour lui tenir le bras et qu’il ne fasse plus de mal à ma mère. Ma petite tête n’avait pas encore compris que c’était trop tard… Je criais « arrête ! Arrête ! Tu vas lui faire trop mal ! » Ma réponse ? Il m’envoya violemment contre le mur en me disant de la fermer et de monter rapidement dans ma chambre en me taisant. Sans perdre une seconde, je pris mes jambes à mon coup et plongea rapidement dans mon lit. J’avais peur… L’orage qui était en train de gronder n’arrangeait pas la chose. Mais le pire n’était pas encore arrivé…
Enfoiré ! Va crever en enfer ! Viens ici ! T’aime ça hein ? Salopard !
Deux jours passèrent et la tempête qui grondait dehors n’avait finalement pas cessé. Cela faisait maintenant un moment et personne n’avait le droit de sortir de chez lui. Le cadavre de ma mère resta plus de 24h dans la cuisine et mon père venait de se décider à le sortir pour le cacher ou l’enterrer. Je n’avais pas bien compris le comportement de ce dernier et baissa la tête les larmes aux yeux. Je hais les Baskervilles… C’est à cause d’eux que ma famille s’est littéralement détruite… J’ai envie de les tuer… Mais mes pensées redevinrent rapidement normal en me secouant la tête vivement et posant la tête sur mon père qui venait de rentrer. Il me demanda de venir dans son bureau aux alentours de dix-huit huerai. Oh ? Peut-être que j’avais le droit à un petit cadeau ? C’était le jour de mes neuf ans finalement. Est-ce que j’aurais le droit à un petit animal de compagnie ? Le sourire revint sur me visage et l’espoir revint dans mon jeune cœur. Mon père n’avait finalement pas changé !
J’attendais l’heure en agitant tranquillement les pieds en bas de mon lit. Je ne voulais pas être en retard pour le décevoir. A peine la grande aiguille était arrivée sur zéro, que je me dépêchai de courir dans le bureau de mon père. Je toquai doucement à la porte avant d’entendre la voix grave de mon papa d’entrer. Doucement, je passais la tête au travers de la porte et la referma derrière moi. Timidement, j’avançai vers mon père en lui demandant ce qu’il se passait. Un grand sourire arriva sur son visage et s’approcha de moi en me tapotant le dessus de la tête. Le mien suivit juste derrière en le fixant dans les yeux. Mais… Pourquoi avait-il ce genre d’expression vide et qui faisait peur ? Je n’allais finalement pas avoir un cadeau d’anniversaire ? J’eu le droit à un cadeau mais pas celui que j’attendais… Ce fut même bizarre… Je n’ai pas compris ce qui se passait mais j’avais peur… Il… Il Commençait à se déshabiller et me toucher à des endroits bizarres… Je n’oublierai jamais cette nuit… Ses caresses, se goût… Cette peur… Cette douleur… J’ai peur… Maman… Aidez-moi… Ça fait mal…
T’es content enfoiré hein ? Tu as aimé ça ? Tu en veux encore ? Tu vas voir je vais te la couper !
J’avais maintenant onze ans et à chaque gros orage, la même chose se passait le soir. J’avais commencé à avoir peur de ce temps et ne voulait jamais le revoir. Je ne voulais pas encore lui faire ce genre d’attouchement… C’était pas bon… Mais un autre changement arriva dans ma vie. Un jour, sans que je ne m’y attende ou soit prévenu, une nouvelle femme arriva à la maison en compagnie d’un garçon qui me ressemblait plus qu’énormément mais en bien plus jeune. Il ne devait pas avoir plus de sept ans et mon compta visa juste. Cette femme ressemblait beaucoup à maman physiquement mais caractèrement, pas du tout. La dame semblait être beaucoup plus perverse vu le comportement avec mon père et je commençais à avoir de plus en plus peur… Et ce gamin, Alexiel là, je ne l’aimais pas ! Papa se comportait comme avant avec lui et me laissait complètement de côté pour se servir de moi que quand il avait besoin de se soulager un petit peu. Au moins, je n’ai plus que le goût et plus cette douleur horrible…
Plus d’une année passèrent assez normalement et effectivement la dame était bien comme je le pensais. Une vraie salope ! Je le voyais clairement qu’elle ne m’aimait pas car souvent, je me prenais des claques sans que je comprenne pourquoi alors que des fois, c’était Alexiel qui cassait quelque chose… Je le hais, je le hais ! Crève, crève ! Tu m’as volé ma famille et mon père ! D’ailleurs, pour je ne sais qu’elle raison. Mon géniteur avait besoin d’une nouvelle pièce dans la maison et déplaça donc le plus petit dans ma chambre. Comme si je ne le voyais pas assez, maintenant il devait partager mon intimité et mes nuits ! Ça, je n’allais clairement pas le laisser passer. Il allait apprendre ce que j’ai subis tout ce temps par sa faute ! Il allait voir, ça devrait être marrant de l’entendre gémir de douleur !
Le soir arriva bien rapidement et l’envie de dormir n’était pas du tout présent. Ce sourire sadique avait de la peine à quitter mon visage tellement c’était plaisant à imaginer ! J’attendais précisément minuit avant d’exécuter mon plan. Que j’aimais ça ! Oui, mon esprit et devenu malade mais j’en ai rien à foutre ahah ! Discrètement, je m’approchai du lit d’Alexiel et retira la couverture. L’enfant dormait paisiblement et je voyais qu’aucune de mes actions ne le réveillait. Ce fut quand je plaquai ses deux bras contre le lit en jouant de ma jambe sur son intimité qu’il se réveilla en sursaut. Aller, crie ! Crie de terreur petit en pensant à ce que je vais te faire ! Mais… Rien ne se passa comme je l’avais précédemment imaginé. Mon sourire sadiquo-pervers était bien présent à en faire peur mais Alexiel n’avait pas le moins du monde une once de terreur sur le visage. Un sourire assez doux parvient même en me disant quelques mots.
«
Je suis désolé Castiel pour tes parents. Je voulais te le dire avant mais… Tu ne me laissais pas parler. »
Mais pour qu’il se prenait se gosse ? Mes yeux devinrent gros et une mine surprise apparut sur mon visage. Ma main partit toute seule pour lui gifler très violemment la joue comme pour lui dire de la fermer. Son réflexe ? Utiliser sa main libre pour me caresser la joue tout en s’excusant encore une fois avec un grand sourire sur le visage et une mine de compassion. Pourquoi… Pourquoi régissait-il de cette manière alors que j’allais le… ? Sans que je ne le remarque, des larmes coulèrent le long de mes joues alors que cela faisait depuis cette première fois que je me l’interdisais. Pourquoi ? Pourquoi… Que quelqu’un m’aide… Qu’on me foute la paix… Je veux que tout redevienne comme avant ! Et pourquoi il me serre dans ses bras lui ? Je ne veux pas… Je ne suis pas d’accord… Maman…
Pourquoi… Pourquoi ? Ça va recommencer ? Je ne te laisserai pas faire, tu ne le toucheras pas !
J’avais maintenant treize ans et ma vie n’a pas vraiment changé. Je me suis juste très rapproché d’Alexiel qui est en fait un garçon d’une douceur jamais vue. Comme si son petit cocon n’avait jamais été brisé comme le mien. Je ne voulais pas qu’il vive les mêmes terreurs que moi-même si c’était en train de se produire. Le même genre d’orage arriva et la mère de mon demi-frère perdit la vie en début de soirée. Mais mon paternel ne m’avait pas convoqué dans son bureau et se fut mon jeune frère qui dut y aller sans me prévenir. Était-il au courant ? Comprenant rapidement ce qui allait se passer, je courus dans le bureau et ouvrit la porte sans crier garde. Là, je voyais déjà mon père à moitié nu en train d’attoucher légèrement le petit qui ne comprenait rien.
Là, je ne me retins pas. La colère monta rapidement en moins et j’embarquais une lampe à mes côtés en commençant à lui foncer dessus et lui donner un violent coup avec cette dernière. Mon frère ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Était-ce encore de la jalousie ? Est-ce que je voulais garder papa pour moi en faisant ce genre d’atrocité ? C’était bien possible… Même fort possible… C’était le jour de l’anniversaire des neufs ans d’Alexiel tout comme moi la première fois… Mais soudainement, la terre commença à trembler alors que mon géniteur essayait de me frapper comme avec ma mère. Le sol craqua autour de nous et le noir arriva enfin. Est-ce que j’étais mort ? Je crois que c’était mon souhait sans que je ne le sache réellement.
S’il te plait… Efface-moi et rends-lui sa liberté… C’est mon vœu.
Finalement, je n’étais pas mort. Mes yeux s’ouvrirent sur une drôle de pièce remplie de poupée bizarre qui me regardait. La première chose que je fis, c’est de trouvé mon petit frère qui était hors de mon champ de vision. Où était-il ? Une drôle de femme en blanc s’approcha de moi avec un sourire sadique en me demandant qui je cherchais. Sans aucun scrupule, je lui décris un petit garçon me ressemblant comme deux gouttes d’eau et se dernier apparu à mes côtés. Ce que je fus soulagé. Mais en contrepartie, mon corps était en train de se dissoudre petite à petit comme si je venais de sacrifier ma vie pour le faire revenir à la vie. Je m’enfichais complètement ! Tant qu’il pouvait continuer à vivre… Lui, qui n’avait aucune raison de s’en vouloir et surtout encore pure et innocent. Son corps pouvait donc reposer en paix sans aucuns soucis.
Mais mon petit frère ne semblait pas de cet avis et se précipita vers moi en suppliant la jeune femme s’appelant Alyss qu’elle ne me laisse pas mourir. J’avais beau essayé de lui dire que ce n’était pas grave… Alexiel ne voulait pas m’écouter. Un rire sadique de la blanchette retentit alors dans toute la pièce alors qu’un chat aveugle arriva.
«
J’accepte ton souhait car j’aime bien votre relation me rappelant ma sœur jumelle. Mais à une condition. Que tu achèves l’homme ayant fait ça à mon pauvre petit Cheshire. Il était innocent… Tout comme toi…
- Je l’accepte. »
Mais qu’était-il en train de faire ? Alexiel venait d’avouer pouvoir tuer quelqu’un de surement bien plus grand que lui ! Mais à peine eut-il fini de parler que mon cœur fit un mauvais saut et la pièce s’effaça rapidement devant moi. Le noir redevint ma principale couleur tenant la main de mon petit frère sombrant lui aussi dans un chaos inconnu tout en ayant ce rire sadique en résonnance.
Quand mes s’ouvrirent, le noir était toujours présent mais une chaleur réconfortante était présente. Mon petit frère était présent sans que je ne le remarque… Mais… En fait… Je ne faisais maintenant plus qu’un avec ce dernier ? Comment cela se faisait-il ? De plus, un drôle de pouvoir nous était maintenant destiné. Le pouvoir de contrôler les ombres comme bon nous semblait. J’avais la possibilité de créer de petit créature et de me dissimuler dans l’ombre alors qu’Alexiel en créait des plus grandes et pouvait attaquer avec cette dernière. C’était surement à cause de sa mission de tuer cet homme… Mais je ne voulais pas qu’il souffre encore une fois… Et pourquoi nous avoir fait ce cadeau empoisonné ? Je prenais ma forme quand je prenais possession du corps et pareil du côté de mon cadet.
Un jour, je pris en embuscade un membre de Pandora comme il se nommait si bien. Je m’amusais à le torturer jusqu’à qu’il m’avoue enfin notre condition. Alors, on était des monstres appelés Chain c’est bien ça ? Au moins, nous avions la possibilité de mettre un nom sur notre race maintenant. Puis c’était marrant de voir l’agonie de cet homme qui ne voulait pas mourir mais qui n’eut pas d’autre choix. ~
Mais je voulais formuler mon propre souhait au près d’Alexiel. Je voulais que mon existence soit effacée de ce monde impur et que je haïssais. Maintenant, nous nous appelions tous les deux du prénom de mon demi-frère. Seul lui connait ma véritable identité et je ne l’utiliserais qu’en dernier recours… Je ne veux plus qu’on m’appelle de cette façon qui me rappelle ce paternel horrible…
Le jeune garçon commença doucement à fermer le petit carnet et de le mettre à côté. Il se concentra et remarqua que le plus petit était déjà en train de dormir et fut soulagé qu’il ne connaisse pas les premières atrocités qu’il dut subir en quelques sortes par la faute de la mère d’Alexiel. Lui, n’y était finalement pour rien du tout dans cette histoire à par sa naissance. Soupirant légèrement, l’enfant posa le carnet sur un petit tonneau et prit un morceau de tissu qui lui servait de couverture. C’était dur de vivre dans la rue maintenant mais au moins, ils étaient libre et n’avaient plus de parent pour les faire souffrir… La vie d’un enfant n’est finalement pas facile quand on est un Chain bien que sa croissance ne se soit pas arrêtée.
Alors, est-ce que vous pensez toujours que mon histoire est un petit conte de fée ? Eh bien oui, vous êtes malades je peux vous le confirmer. Hihi. ~