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On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth)

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MessageSujet: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyMer 31 Juil - 10:57

La cloche sonnait, un cours venait de commencer. Tout semblait se dérouler normalement à part un individu à la chevelure verte qui cherchait à passer inaperçu. Il ne connaissait rien à cet univers, mais alors rien du tout il n'était jamais allé à l'école. Ses rudiments en alchimie et sur le travail sur bois n'étaient dus qu'à un apprentissage en solitaire avec tous les faux pas qu'il avait dû essuyés pour y parvenir. Ici, il n'était qu'un espion envoyé pour récolter des éventuels renseignements. On pouvait se demander aisément, pourquoi ici parmi tous ces étudiants ? Parce qu'il s'agissait d'un monde dans le lequel pouvaient évoluer des membres de Pandora et qu'ils se sentiraient peut-être moins en danger ici. Il fallait qu'il se rachète une place confortable auprès des Baskerville, c'était une obligation c'était ce qui le poussait à se baisser, avancer en catimini et à ... entrer dans les vestiaires pour trouver un costume.

Au début, il s'était trompé, il était rentré dans celui des filles, mais s'était bien vite enfui avant que l'une d'elle crie.Il n'avait pas vraiment envie d'être livré en cadeau surprise à Pandora. Non, il avait encore à faire et ce n'étaient pas eux qui l’empêcheraient d'agir. En plus, il ne voulait pas vraiment se promener dans un uniforme féminin avec la petite jupette offerte... Tout en passant devant un miroir, il le fixa comme pour se persuader de n'avoir aucun air efféminé. Non, il était un homme et cela se voyait largement, il en était persuadé et puis ce serait plus simple. Étrangement, les garçons mettaient du temps à se changer et jacassaient. Icare s'était accroupi dans l'herbe le temps qu'il finisse mais il se sentait de plus ne plus mal. Il n'était pas dans une cachette très sophistiquée et n'importe qui depuis une fenêtre pouvait le voir et il en serait fini de la mission d'inspection tranquille...

Au bout de plusieurs minutes, il entendit des rires, des boutades qui lui semblèrent n'être que des singeries grotesques pour lui qui restait immobile dans l'herbe comme un désœuvré. Aussi tout en avançant sur la pointe des pieds en repliant son dos pour ne pas être débusqué. La salle était assez grande avec des fenêtres en hauteur. Tout était bien rangé ou presque soit dans les sacs ou sur les porte manteaux. Des bancs étaient accolés aux murs sur plusieurs allées c'était comme un camp entrainement leurs vestiaires en version plus confortable bien sûr. Il essaya un costume trop petit et un autre trop grand. Comme il n'avait pas non tout son temps, il prit celui qui était un peu trop large pour lui. Il n'avait pas envie de sentir le vêtement frotter sa peau, non pas qu'il soit une chocotte, mais cela n'était tout de même pas très agréable.

Le haut débordait de deux tailles au moins ce qui donnait l'impression qu'il avait sur lui un poncho. Icare haussait les épaules, on n'était pas à un défilé de mode non plus... Il attrapa le premier pantalon blanc assorti à son haut pour constater que lui était trop serré. En ronchonnant, il l'enfila en retenant sa respiration. Icare était un homme assez mince, mais alors à qui était donc ce pantalon de la taille d'un dé à coudre. Enfin, il finit le tout par des chaussures qu'il trouva en plein milieu de l'allée... elles étaient usagées, on aurait presque dit que l'étudiant les avait mises là dans l'espoir de les perdre pour en avoir de nouvelles. Tant pis avec ces chaussettes, elles feront l'affaire ! Des chaussettes avec des petits ours lui étaient venues sous la main, bon ce n'était pas la grande classe, mais ça irait non ? Il fallait qu'il ait juste l'air d'un étudiant non qu'il corresponde à un modèle de perfection. La cravate était nouée comme un lacet autour de son cou ou comme un paquet cadeau, il était un sacré patchwork quand il marchait. Son pantalon ne rendait pas sa démarche très aisée. Sa chemise n'était pas rentrée dans son pantalon et tanguait piteusement. Icare avait hâte de rejoindre une salle de cours, vagabonder dans les couloirs le rendait très mal à l'aise...
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyDim 11 Aoû - 21:19

-On se dépêche ! Vous allez être en retard, les jeunes !

Cria-t-elle pour motiver les quelques retardataires qui arrivaient en courant, tout en entreprenant de fermer la grille. La cloche allait bientôt sonner et l'obligerait à barrer l'accès aux derniers arrivés. Certains semblaient n'être sorti du lit que depuis dix minutes et ce n'était probablement pas qu'une impression : des examens allaient avoir lieu dans peu de temps et, lors de ces périodes, beaucoup d'étudiants de Lutwidge avaient au moins un retard pour n'avoir pas su s'arrêter de travailler la veille au soir, certainement poussés en partie par le fait qu'ils étaient scolarisés dans un établissement à la renommée internationale à laquelle il leur fallait faire l'honneur. Mais au moins, cela les préparait à mieux gérer la pression qui viendrait forcément avec les responsabilités qu'auront ces futurs membres de l'élite, fils et filles de grandes familles à la fortune colossale ou au sang noble. Un sourire sur les lèvres tandis que quelques élèves passaient le portail en lâchant un soupir de soulagement qui démontrait que l'école était stricte même au niveau des retards, Elysabeth donna une dernière impulsion pour interdire définitivement l'accès à toute autre personne, puis alla faire son rapport avant de commencer son tour de garde.

Tout se déroulait comme à l'accoutumée : les cours qui se suivaient, les élèves qui profitaient des pauses pour se retrouver dans les couloirs ou la cour, le tout formant une activité paisible sur laquelle les membres de Pandora présents depuis l'intrusion de Baskerville dans l'établissement gardaient un œil. Leur rôle était d'assurer la sécurité de tous ces adolescents, c'était uniquement pour cela qu'on les avait envoyés ici, pourtant Elysabeth ne pouvait s'empêcher de les reprendre quand quelque chose n'était pas dans les règles. Une cravate mal nouée, une cigarette au bec, une course poursuite dans les couloirs, et la voilà qui faisait une leçon au trouble-fête. Décidément, où qu'elle soit, la jeune femme se sentait obligée de faire respecter les codes en vigueur. La discipline, voilà quelque chose à laquelle elle tenait énormément et qu'elle n'hésitait pas à inculquer aux autres, n'en déplaise aux élèves. C'était l'une des premières choses que l'ancienne capitaine avait apprise : toujours suivre le règlement, pour que le désordre puis le chaos n'aient pas une chance de s'installer dans une société, que ce soit à l'échelle d'un petit groupe ou d'un état. Les lois établies garantissent l'ordre et l'harmonie, aucun débordement n'est à craindre tant que tout un chacun les respecte. De plus, savoir être discipliné était la preuve qu'on était intègre et que nous savons prendre sur nous-même pour que notre propre liberté n’empiète pas sur celle des autres.

Bref, Elysabeth était stricte. Très stricte. Beaucoup de ceux qui la connaissent ne serait-ce que de loin vous diraient trop. Le moindre détail était important à ses yeux car si nous commençons à nous montrer laxistes sur de petites choses, nous pouvons très bien le devenir sur de plus importantes par la suite. Se contrôler de A à Z était nécessaire à son bien-être, un véritable réflexe chez elle. Mais être sévère envers elle-même n'était pas satisfaisant : la contractante faisait de son mieux pour que ceux qui l'entouraient – qu'ils soient des proches ou de parfaits inconnus - en fasse de même, quitte à devenir insistante. Alors quand, pendant sa ronde, son regard se posa sur un étudiant qui errait dans les couloirs à l'heure où tous ses camarades étaient en classe, tout se succéda rapidement. Elle fut d'abord surprise de voir un jeune ici puis devina bien rapidement que sa place était sur son siège dans sa salle de classe, ce qui lui donna immédiatement envie de tirer les oreilles à ce garnement aux cheveux verts. Mais ensuite, l'épéiste remarqua que rien n'allait. Du tout. Ce jeune homme n'allait pas s'en tirer aussi facilement. Pour commencer, sa veste était trop grande et son pantalon trop petit. C'était possible, que la grande maison de couture chargée de créer des uniformes sur me sure ce soit trompée à ce point ? Et puis avait-il seulement appris à nouer une cravate ? Là, on pouvait largement en douter quand on voyait le nœud qu'il avait fait. Et puis dans cet établissement, les chaussettes devaient obligatoirement être des modèles simples et unis, alors que faisait-il avec des motifs de nounours sur les siennes ?

Tout son habillement était à refaire là... Comment pouvait-il se balader tranquillement avec une tenue pareille ? Les lèvres d'Elysabeth prirent un pli sévère et son regard se durcit, alors que ses pas la rapprochaient de plus en plus de lui. Quand elle prit la parole, sa voix exprimait son mécontentement.

-Que faites-vous ici dans cette tenue ?

Surtout que le lycée était assez strict, jamais on ne permettrait à un de ses étudiants de s'y promener sans le renvoyer chez lui se changer... Tiens ? C'était bien vrai ça, les cours avaient commencé depuis quelques heures déjà mais ce garçon était encore dans une tenue non conforme au règlement ? Même les professeurs ne lui avaient pas fait de remarque ? Voilà qui était étrange. Et puis après quelques mois passés à la surveillance du Lycée, la Pandora pensait bien connaître toutes les têtes des adolescents qui faisaient leur éducation ici, pourtant celui-ci ne lui disait absolument rien. Cela le rendait suspect, mais ce n'étaient encore que des présomptions donc rien sur lequel la jeune femme pouvait se baser, juste de quoi la rendre suspecte.
Quand ils furent assez proches, elle se planta fermement devant lui et croisa les bras tout en bombant le torse puis le scruta avant de décider d'en avoir le cœur net.

-Je ne pense pas vous avoir déjà vu... Déclinez votre nom et votre classe sur-le-champ, jeune homme.

Dit-elle, sur un ton qui n'acceptait comme réponse que la vérité. Si la réponse ne la satisfaisait pas ? Elysabeth se verrait dans l'obligation de présenter ce jeune intrus au proviseur, évidemment. C'était son rôle.
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyLun 19 Aoû - 11:48

Tous ces étudiants se ressemblaient tous, c'était dingue. on aurait presque envie de sortir un pistolet et de leur apprendre à danser, tiens ça leur ferait les pieds. Icare ne se sentait pas bien dans ce costume à la fois trop étriqué et large comment pouvait-on être aussi dépareillé ? Enfin , il n'était pas là pour faire un défilé de mode, donc il tentait de moins y penser possible. C'était sans compter sur une femme plutôt l'opposé d'Icare en matière vestimentaire. Elle s'avançait vers lu, mais il n'aurait qu'à poursuivre son chemin si elle l'embêtait trop. Fuir serait étrange comme il était censé appartenir à cet établissement.

Suivre des cours assis sur une chaise au lieu de courir dehors, quelle idée ! Icare n'était en rien le parfait petit étudiant que chaque professeur s'arracherait. il aurait toujours le bonnet d'âne et serait toujours au fond de la classe à s'amuser avec un crayon contre les murs pour bien signifier qu'il avait été là et qu'il s'était soulé à en perdre la notion du temps. Il regarda droit devant lui en oubliant tout ce qui se passait devant et autour de lui, c'était magique plus rien n'existait et il devenait un brillant petit étudiant.

Ah les joies de se créer des chimères cela avait du bon, mais cette femme aux traits durcis par une contrariété peut-être parce que son chapeau était tombé dans la matinée trop de fois lui adressa la parole. Alors là ce qu'il faisait dans ce tenue, quelle belle question, il se le demandait lui même ce qui le fit rire tout en avançant. Au moins, elle avait de l'humour ! Alors qu'il se préparait à la contourner, elle se mit devant lui enfin pour être précis elle se planta devant lui comme un roc. Avec un ton digne des meilleurs services de renseignements, elle lui demanda son nom, son prénom et sa classe... Tiens, il allait encore pouvoir rire ou bien non ? Enfin là elle l'étouffait un peu avec ses grands airs, il comptait bien lui faire comprendre surtout qu'elle l'avait regardé de haut en bas comme si elle avait effectué un scan.

Dans la doublure de sa chemise, il avait cru lire le nom d'un étudiant particulièrement dur à porter enfin il s'en satisferait, puisque c'était ainsi. De toute façon, elle n'allait pas vérifier sa chemise et son pantalon... N'est ce pas ? Quelle idée d'avoir pris à deux personnes !

" Bartholoméo Azkanor, mais on m'appelle Bart... Enfin non aujourd'hui j'ai envie de m'appeler Icare pour changer, donc appelez moi Icare. Ma classe, je sais où elle se trouve, vous en faites pas", fit-il d'un sourire narquois.

Il n'était pas idiot, vu le ton ce n'était pas pour le guider mais pour l'identifier. Son uniforme l'horripilait complètement et il se vengeait royalement sur elle. Cela faisait du bien de se déchaîner un peu. Il tapota sur l'épaule de la femme et tenta de passer près d'elle l'air de rien, les mains dans les poches comme si rien ne s'était passé.
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyDim 13 Oct - 21:22

De tout ce qu'on apprend aux soldats, le respect est l'une des premières et des plus importantes. Que ce soit envers les aînés qui ont bien plus de culture, de sagesse et d'expérience que nous, nos supérieurs qui nous dirigent dans les batailles et qui, nous devons le croire, font de leur mieux pour faire le moins de victime possible, ou encore nos engagements. C'est non seulement se montrer humble envers les plus âgés ainsi que nos supérieurs et les écouter, mais aussi ne pas revenir sur la parole que nous avons donnée. Là-dessus comme sur tous les sujets qui lui tenaient à cœur, Elysabeth était intransigeante : le premier garnement qu'elle prendrait à parler à une grand-mère comme il parlerait à ses amis se ferait tirer les oreilles sans appel, quant à ceux qui ne tenaient pas leurs promesses eh bien, elle aimait leur expliquer que c'était un manque de savoir-vivre envers la personne qui avait notre parole ainsi qu'une preuve d'irresponsabilité – et de manque d'organisation quelque part, voir de surestime de soi-même, tout dépendait des cas. C'était un peu comme son attachement pour les règlements d'ailleurs, ceux que la jeune femme aimait suivre à la lettre près. A ceci près que si ceux qui manquaient de respect méritaient le bonnet d'âne selon elle, ceux qui ne suivaient pas le code... Méritaient aussi le bonnet d'âne. Bon, il n'y avait pas tant de différence que cela finalement, m'enfin.

Quoi qu'il en soit, quand elle parlait du règlement, notre Merryfalls l'évoquait dans son intégralité – en passant par les horaires et les uniformes, s'ils étaient stipulés. Certains étudiants de Lutwidge n'appréciaient pas forcément de devoir porter la même tenue que leur camarade, ils devaient trouver que cela effaçait leur personnalité puisqu'ils ne pouvaient rien choisir par eux-même à part leurs sous-vêtements – et encore - ni apporter de touche personnelle, mais selon elle cela permettait d'éviter toute discrimination ou tout conflit basé sur des différences de goûts. Et puis, c'était bien connu que tout établissement riche digne de ce nom se devait d'imposer une tenue bien précise à ses élèves. Du coup quand des adolescents ne portaient pas correctement l'uniforme, elle avait souvent envie de leur demander qui leur avait appris à s'habiller... Et quand certains étaient vêtus d'une tenue complètement dépareillée, Elysabeth était consternée. Tout était taillé sur mesure, non ? Alors pourquoi donc ce jeune homme portait une veste bien trop grande et un pantalon qui menaçait de lui créer des problèmes intestinaux, à force de le serrer autant ? Autant de questionnements qui lui avaient mis la puce à l'oreille, quand elle l'avait abordé. Finalement, chaque uniforme était peut-être fait sur mesure histoire d'éviter que quelqu'un puisse les voler sans que ce soit remarquable, les dimensions étant traîtresses.

Quant au garçon aux cheveux verts – quelle couleur originale –, qui lui fournit un nom digne d'un étudiant étranger – la veine, elle ne pouvait pas tous les connaître puisqu'il s'en venait et s'en allait tous les jours -, il ne devait douter de rien : le ton qu'il employa pour lui répondre n'était pas des plus agréables, il ne semblait d'ailleurs pas avoir compris – ou alors le feignait – la surveillante quand elle lui avait demandé sa classe et, le pompon, la cerise sur le gâteau, le bouquet final,  fut que ce garnement lui tapota l'épaule en passant près d'elle, avant de remettre les mais dans les poches. Attendez, où avait-il entendu qu'on pouvait se montrer aussi familier avec tout le monde ? Mais quelles notions de respect enseignait-on aux jeunes, de nos jours ?
Se retournant vivement alors que ce fameux Bartholoméo-Icare avait dû faire entre cinq et six pas, notre ancienne militaire le rattrapa pour poser une main à la poigne ferme sur son épaule avant de le mener dos au mur et de le saisir par le col de la chemise en se rapprochant de lui. Si personne ne lui avait appris les bonnes manières, elle allait s'en charger ! En revanche, elle hésitait : devait-elle commencer par lui faire comprendre qu'il fallait répondre aux questions, ou par sa familiarité avec l'un des gardiens de l'établissement mais aussi une aînée ? Bah, les deux viendront de toutes façons. Elle commença par prendre un ton irrité.

-Je crois que tu ne m'as pas comprise, mon garçon... Je t'ai demandé à quelle classe tu appartenais. Évites encore une fois ma question, et tu auras gagné un aller simple vers le bureau du proviseur. Et si tu sais où est ta classe je me ferai un plaisir de t'y mener, puisque je ne peux décemment pas laisser un élève vagabonder dans les couloirs pendant les heures de cours. Maintenant j'aimerais que tu me dises ce que tu fais avec un uniforme qui n'est pas à ta taille – et à la cravate mal nouée en prime. Je te conseille de ne pas me prendre pour une idiote, Bartholoméo Azkanor...

Si Elysabeth savait que ce n'était pas son vrai nom ? Oh ses soupçons étaient forts, mais elle n'avait pas vraiment de preuve concrète. Sauf que ça, ce garçon ne pouvait pas vraiment s'en douter : elle pouvait avoir déjà croisé Bartholoméo qu'il n'en saurait rien, si vraiment il n'était pas d'ici. Après en faisant comme si elle avait déjà tout deviné mais tentait de lui faire cracher le morceau quand même, l'épéiste espérait obtenir des réponses claires (et puis, il l'agaçait à agir comme s'il se croyait le plus malin). Son bluff allait-il fonctionner ? Comment son vis à vis allait bien pouvoir réagir, qu'allait-il dire ou faire pour sa défense – dans le cas où il tenterait la défense... ?
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyMer 27 Nov - 19:34

J'ai essayé d'être sérieux, ça m'a gonflé... Alors oublions tout ce côté strict .. d'accord ?

Que faisait-il dans tout ce cadre qui ne lui correspondait absolument pas ? De toute façon, il ne comptait pas rester longtemps, qu'est-ce qui l’empêchait de l'exploserr cette personne qui lui imposait une telle rigueur... Elle le sentait suspect, d'accord mais qu'elle se mêle de ses affaires ! Il crut qu'il allait s'énerver dès qu'elle se mit à lui prendre l'épaule pour le retenir, mais alors quand elle le plaqua contre le mur, il sentit que son souffle se coupait net. Vous connaissez ce sentiment de frustration énorme que l'on ressent lorsque votre effet s'estompe. Il voulait lui montrer qu'il savait ce qu'il savait ce qu'il faisait et qu'elle n'avait qu'à s'incliner... Bartholoméo était toujours dans la place et ne comptait pas se taire pour si peu, non mais savait-elle qu'elle venait de plaquer ? Savait-elle qu'il était un Baskerville, bon pas un élu, il n'était qu'un partisan mais tout de même ! Si on, l'avait accepté, c'était qu'on lui reconnaissait ce potentiel qu'il était convaincu de posséder.

Elle l'avait coincé, il ne pouvait plus s'échapper. Ses mains qui le retenaient lui interdisaient toute fuite à moins de changer d'apparence au risque qu'elle sache sa véritable identité. Il aurait bien ri de sa réaction, mais c'était risqué et pourtant si séduisant. C'était le genre d'idée qui vous prenait et qui ne partait pas. Ses yeux oscillaient toujours entre le bleu et le vert comme pour marquer cette hésitation, c'était une teinte due notamment à sa fusion avec Ephéris dont il ne parvenait pas à se défaire...Il posa sa main droite sur la main gauche de cette femme se trouvant sur son épaule opposée pour lui signifier que cette position était fort désagréable, mais qui l'aurait trouvé à son goût ? Il aurait bien gardé le silence juste pour l'agacer, mais cela n'aurait pas été non plus à son goût.


" Hey, comment veux-tu que je te réponde dans cette position ? A moins que tu veuilles m'accrocher quelque part je sais pas. Dans le cas contraire, lâche moi, je sais où est ma classe... Je suis pas idiot."

Il voulait faire de l'humour,mais finalement sa tentative de dialogue se finissait plutôt comme une intimidation de sale gosse... N'était-il aps de ce genre d'énergumène au fond ? Alors quel mal y avait-il ? ON disait souvent "soyez vous-même", ah mais Icare l'était. Dans chacun de ses gestes, il était d'une instantanéité à toute épreuve. Il ne pouvait pas hélas la repousser et encore moins se transformer alors il lui fit ce petite sourire farceur qu'il gardait pour les grandes occasions comme celle-ci...
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyJeu 9 Jan - 9:32

Il y avait beaucoup de choses qu'Elysabeth n'aimait pas, les Baskerville étant largement en tête de liste avec cent-dix points sur cent. Le reste se tenait à peu près dans un mouchoir de poche : les bleus qui après seulement un mois de formation se croyaient déjà mieux que tout le monde, les personnes qui buvaient trop en public tout en sachant que cela les rendait insupportables – mention spéciale pour ceux qui niaient ce fait malgré tout tiens –, les insectes qu'elle ne pouvait pas écraser d'un bon coup de botte parce qu'ils avaient une carapace trop résistante ou qu'ils étaient trop vifs et ne voulaient pas rester en place deux secondes, ceux qui voulaient du tort à ses enfants... Parmi tout cela, on trouvait bien évidemment le manque de respect. Et juste à côté, il y avait « qu'on la prenne pour une idiote ».
Eh oui, comme toute personne de caractère qui se respecte, la jeune femme n'aimait pas qu'on essaye de jouer au plus malin avec elle. Si l'impolitesse méritait une claque, ceci méritait une taloche. En même temps, avouez que c'est énervant quand quelqu'un se fiche de notre pomme et qu'on a l'impression qu'il veut nous doubler voir nous prendre de haut. C'était être sous-estimé, c'était frustrant. En plus, souvent, ceux qui se comportaient ainsi étaient de sales garnements, donc ils étaient aussi irrespectueux.

Le garçon qu'elle avait en face en était un exemple. Il lui mentait, Elysabeth en était aussi sûre que du fait que le soleil allait se coucher à la fin de la journée. Mais elle avait beau tenter de le mettre dos au mur – au sens propre comme au figuré – il refusait de lui avouer quoi que ce soit, alignant mensonges et esquives les uns après les autres. Malheureusement pour lui il allait être bien vite déçu s'il pensait pouvoir s'en tirer en restant sur cette voie, parce qu'elle ne comptait pas le laisser ni se laisser faire. C'est que cet adolescent était tombé sur une surveillante bien têtue et qui voulait s'assurer que tout resterait en règle dans le lycée, ce qui passait par s'occuper des intrus – ils représentaient souvent un danger, d'ailleurs cette manie de ne pas vouloir répondre aux questions était souvent un bon indice, s'ils n'avaient rien sur la conscience ils parleraient plus facilement. Quoi que, pour le coup, celui-ci semblait plus vouloir lui tenir tête qu'autre chose, mais n'empêche que. Un incident était bien vite arrivé et, quand quelqu'un se trouvait dans le coin sans y avoir été invité, étrangement cette personne n'y était que rarement pour rien. Mieux valait éviter tout risque, la Pandora ne savait encore rien de ses intentions, à vrai dire elle en était encore à lui soutirer son identité réelle – et, par la barbe de feu son grand-père, elle y parviendrait. Dans le cas contraire elle voulait qu'on lui fasse boire un mélange étrange, verdâtre, tout pâteux et bulleux.

Bref, tout ça pour dire que ce « Bartholoméo » s'obstinait à ne pas dire ce qu'Elysabeth aimerait entendre. Oh parler il savait faire hein, elle en avait toutes les preuves, mais il l'ouvrait toujours pour fuir un peu plus – et faire monter son compteur contrariété à chaque fois. Quand elle prit les devants avec un peu plus de force en espérant que cela serait suffisant, il trouva le moyen de sortir quelque chose qui sonna comme un trait d'humour mais ne la fit pas rire, juste sourire ironiquement. Le pauvre se contredisait et, en plus, il lui donnait la preuve qu'il n'avait absolument pas écouté, tout pour s'enfoncer un peu plus en somme.

-Tu peux parler, or c'est tout ce dont tu as besoin pour me répondre, alors arrêtes de jouer au jeu du plus malin. Et je te l'ai déjà dit : quand bien même tu serais vraiment un élève ici, ce dont je doute fort, je me verrais dans l'obligation de t'accompagner jusqu'à ta salle, histoire d'être sûre que tu ne feras pas un détour en chemin. Et puis, ton professeur aurait le droit de t'envoyer en salle de permanence, auquel cas je devrais t'y emmener pour te confier au surveillant qui en a la charge. Fais-moi répéter encore une fois et je te tire les oreilles pour te les récurer jusqu'au tympan.

Le pire, c'est que ce genre de traitement n'était pas agréable. On avait l'impression que notre oreille nous démangeaient tellement elles étaient à vif et on ne pouvait pas s'empêcher de les frotter.
Cela dit, la contractante porta la main qui n'était pas occupée à tenir le garçon par le col jusqu'à sa taille en une attitude qui disait clairement qu'elle pouvait attendre longtemps qu'il parle. Parfois, même les personnes au tempérament pouvaient faire preuve de patience, parce qu'ils savaient que ce serait un allié. Même si, pour le coup, elle commençait à trouver ce petit jeu long.

-Et si tu me disais la vérité, maintenant ?
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptySam 8 Fév - 8:55

C'était plutôt embêtant car Icare n'appréciait pas que l'on l'accule à ce point contre le mur, alors oui là il cogitait pour lui faire regretter ce traitement. Quand elle lui parla de l'emmener chez le directeur, il lui fit la tête t écarquilla les yeux face au tirage d'oreilles peu appréciable... Sa petite moue s'accompagna d'un petit grognement. Il ne comptait nullement supporter cela même pour une mission... C'était beaucoup pour une personne un peu sauvageonne même si elle s'appelait Bartholoméo ou César ou n'importe mais imaginez un grand enfant comme Icare dans cette position. C'était d'ailleurs assez étrange qu'il ait autant de souci avec l'autorité, il tentait de se souvenir de ses parents, mais rien ne lui revenait. Etait-ce à cause de sa mutation ? Aucune idée. Ils avaient peut-être étaient adorables et lui un vrai petit diable ou l'inverse.

En tout cas, même si ce n'était pas sa préoccupation première ici ni pour d'autres jours, il n'arrivait pas à se comprendre parfois. Il réagissait instantanément comme la théorie de la gravité, on savait lorsque sa colère surviendrait ou lorsqu'il bouderait. C'était vraiment un vrai enfant facilement frustré. Il n'était pas doué pour le mensonge spécialement, mais il ne savait pas qu'elle avait vu claire en lui depuis le départ.. Bon elle n'était pas cordiale, mais si on faisait ce constat avec tous les gens non aimables cela ferait un bon paquet, n'est ce pas.? Rappelez vous qu'elle le maintenait par le col aussi la pression sur son cou était conséquente. Bon il n'y était pas allé de main morte, mais ce n'était pas le genre de gars à revenir en arrière en pleurnichant un "je suis désoolééé". Alors il continuait obstinément de la fixer dans les yeux. Icare n'était pas bien gros, une plume à vrai dire aussi le soulever n'était pas un gros effort. C'était son gros complexe car quand on voit arriver sur soi un chain qui fait un nombre incalculable de fois sa taille... on pleure mais surtout on court.Il plaça ses mains pour tenter d'écarter l'emprise de sa geôlière sur sa personne. Ses mains se cramponnaient trop à lui, ce qui aurait pu le faire sourire s'il n'avait pas une appréhension lorsqu'une femme le touchait. Il était tellement pris dans le fait de la défier qu'il en avait oublié... qu'elle était une femme.... OUI ça rrive à tout le monde... ou presque ! Il se tortilla et d'énervement finit par se décider à commettre ce qui allait lui coûter bien cher.

"Au revoir", sourit-il.

Son corps se rétrécit pour devenir une boule de poil tigrée de bandes blanches et rousses. Ses pupilles se rétrécirent jusqu'à ne former que deux croissants dans ses yeux. Ses oreilles s'allongèrent en pointe, pour lui faire deux petites oreilles de félin. Seul souci, elle lui tenait toujours par le cou, à croire que même cette transformation n'avait pas eu d'effet sur elle. Les vêtements dérobés se trouvaient au sol et lui... en l'air, c'était mauvais. Voilà ce que c'est de ne pas réfléchir, enfin il réagit de façon la plus sauvage qu'il pouvait, il la mordit à la main de toutes ses dents. Il voulait filer à l'anglaise oui et alors quelle honte y avait-il ? D'autant que cette ... présence commençait à le peser. Il n'aiimait pas qu'on le touche c'était si difficile à comprendre... Il s'était par copte permis de lui tapoter l'épaule plus avant, mais bon logique Icare parfois il ne fallait pas chercher...
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyMer 5 Mar - 21:13

Elysabeth allait finir par croire qu'elle avait un don pour rencontrer des Chain  - surtout à forme humaine – n'importe où, n'importe comment. Après Kyrielle et sa tentative de vol au marché, cet intrus à Lutwidge. Était-ce son karma ? Mais qu'est-ce que cela pourrait bien signifier, sérieux ? Que ses enfants se trouvaient avec des Chain à forme humaine donc qu'elle devait chercher ces derniers, qu'un jour l'un de ces êtres de l'Abysse à apparence humaine allait la mettre à mal – ou au contraire, qu'ils allaient devenir ses alliés ? Bah, elle n'en savait rien. À vrai dire, elle ne poussait pas l'interprétation de cette série de rencontres particulières bien loin. Si seulement la jeune femme avait su que Kyrielle allait se lier à un Baskerville et que ce petit garnement était, non content d'être rallié à cette maudite famille, le contractant de sa fille... Elle aurait pété une durite et l'aurait harcelé pour qu'il la mène jusqu'à elle. Et puis d'abord, d'où sa fille traînerait avec ces salauds encapuchonnés ? Ça, il n'en était pas question, la laisser entre leurs mains lui serait impossible, à partir du moment où elle le découvrirait notre contractante ferait tout pour la séparer d'eux. Sans oublier que, si sa fille était avec eux, elle ne pourrait pas la voir bien souvent – non seulement elle était membre de Pandora mais en plus elle les haïssait, alors elle n'allait certainement pas se rendre à leur QG pour la voir et elle ne pourrait sans doute pas lui envoyer de lettres. Ah là là, ça allait être la galère pas possible. M'enfin, nous étions loin d'y être.

Cela dit, Elysabeth n'avait pas découvert qu'il était une Chain juste comme ça, par la magie d'un sixième sens faisant office de radar. Non, c'était lui qui s'était grillé tout seul – et bien comme il fallait – en se métamorphosant en une sorte d'adorable petit chaton. Adorable uniquement en apparence hein, parce qu'au niveau caractère c'était toujours ce sale môme qui l'agaçait profondément depuis quelques minutes. Et comme elle se doutait bien qu'il n'était pas magicien – elle ne croyait pas en l'existence des vrais magiciens –, ne restait plus que « contractant » ou « Chain ». Or comme il était assez jeune physiquement et puisque son intuition le lui disait, la jeune femme optait plutôt pour la deuxième proposition.
Pourquoi donc s'était-il transformé soudainement ? Certainement qu'il en avait marre d'être plaqué contre le mur et voulait s'échapper. En tout cas, le « au revoir » qu'il lui lança ne laissait planer aucun doute sur ses intentions ou son envie de partir. Oh, elle aurait pu le laisser faire avec plaisir – il ne serait probablement pas resté à Lutwidge plus longtemps et en plus elle n'aurait plus eu à le supporter –, mais d'une elle n'était pas sûre à cent pour cent qu'il aurait quitté les lieux et, de deux, en tant que membre de Pandora elle ne pouvait pas le laisser filer aussi facilement maintenant qu'elle savait ce qu'il était. Elle n'était pas rentrée dans cette organisation par vocation, certes, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir une conscience professionnelle.

Du coup, quand le gamin se mit à changer – et à perdre ses vêtements au passage – et qu'Elysabeth comprit ce que cela signifiait, elle raffermit tout de suite sa prise de manière à ne pas le laisser filer, peu importe la taille qu'aurait sa nouvelle forme – en espérant qu'il ne se transforme pas en bactérie ou en plancton quand même, mais il préféra devenir chat... Et la mordre violemment. Cet acte de barbarie (oui tout à fait ! Depuis quand on mort une femme comme ça hein ? -vlan-) lui tira une grimace de douleur. Ça plus le fait qu'il s'agitait beaucoup, à un moment sa poigne s'affaiblit de telle manière qu'il tomba au sol. Mais c'était sans compter sur les réflexes de l'ancienne capitaine, qui lui écrasa le haut de la queue à peine avait-il atterri sur ses pattes.  
Ensuite, elle se pencha pour l'attraper par le col et le souleva jusqu'à hauteur de son visage, en faisant bien attention à tendre le bras pour qu'il ne puisse pas la griffer, et le regarda avec sévérité sans plus se soucier de sa main en sang (pfeuh, ce n'était rien voyons -sors-).

-Tu es une Chain donc. Et tu penses toujours que je vais croire à tes histoires ? M'enfin, du coup ce n'est plus au bureau du proviseur que je vais t'emmener, mais au quartier général de Pandora.

Voilà qui était annoncé. D'ailleurs, elle mit son projet à exécution sans tarder en se mettant immédiatement en marche. Mais puisqu'elle était de service au lycée il lui faudrait attendre un peu avant de se rendre au QG, ne serait-ce que le temps que les autres surveillants se réorganisent de manière à pallier une absence, la Merryfalls se rendit plutôt au bureau des surveillants Pandora-esques pour les tenir informés de la situation, trouva un casier vide et le montra au Chain.

-Si tu ne te tiens pas tranquille, je t'enferme là-dedans.

Suite à quoi elle prit un siège et s'y laissa tomber avec un mince soupir, en croisant les jambes et en tenant une nouvelle fois le chaton du bout du bras tandis que l'autre lui servait de repose-tête, son coude étant posé sur la table.

-Tu comptes rester dans cette forme ?

Ça l'arrangerait tiens, il était bien plus facile à maîtriser ainsi et elle n'avait pas trop envie de se retrouver face à un éléphant si ce genre de métamorphose était aussi dans ses capacités.
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MessageSujet: Re: On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) On n'est pas à Carnaval... je hais les costumes... (Pv Elysabeth) EmptyDim 23 Mar - 11:32

Que voulait-il faire déjà ? S'enfuire ah oui ! Dès qu'il posa les pattes au sol, il reçut comme une sorte de décharge. Il n'y a rien de plus douloureux pour un chat que lui écraser la queue, il en eut l'amère constatation. Cette douleur qui parcourt l'échine, fait redresser le poil. Il aurait eu l'impression qu'elle l'écrasait tout entier, c'était pour dire. Icare n'eut pas le temps pour lécher sa blessure qu'elle le saisit. Il se rebiffa, mais c'était comme si elle l'avait presque neutralisé dans cette position. Il crachait, se débattait et tentait de prendre une forme plus volumineuse et moins facile à contenir : soit le lion soit le cheval ailé... Se transformer en lion, il n'y arrivait que rarement et là étrangement il resta bloqué un moment ce qui le rrendit ronchon et boudeur. Vous vous imaginez l'humiliation...? L'emmener à Pandora ? Il y était déjà allé et avait un ami là-bas qui ne le laisserait pas se faire examiner sous toutes les coutures ou tuer. Il lui fit un petit sourire qui en disait long sur cela. Il n'avait pas peur de Pandora. En revanche, ce qui le rendait mal à l'aise et empêchait sûrement qu'il se transforme c'était qu'elle le tienne... Ce contact féminin le déstabilisait grandement. Mais bon, il n'allait pas dire que les raisons qui le poussait à gigoter c'était cela...

"Je fais ce que je veux et j'aime cette forme", fit-il en croisant les pattes.

Cette forme était liée au contrat fait par le chain qui lui avait "donné" ses pouvoirs. Chaque forme qu'il prenait était lié à une rencontre même s'il s'en souvenait plus ou moins. Le corbeau c'était Gilbert. Le chat Lyria mais que dire de la souris ou du lion...? Sa mémoire parfois n'était pas claire. Au début, il pouvait se changer en toute sorte d'animaux, il lui suffisait d'un poil, d'une écaille ou d'une plume. A présent c'était selon... lui, ce qui était embêtant tout de même... car plus difficile à contrôler.

"Ma contractante aime cette forme, autant lui faire honneur. Au fait, je m'appelle Icare, pour le "ravi de te connaître " on repassera je pense... Si tu me lâches pas dans les deux secondes... tu vas le regretter."

Oui, elle devait le lâcher, sinon il n'arriverait jamais à partir. Enfin il espérait qui lui suffirait de cela pour reprendre son sang froid. Il se mit à croiser les pattes et lui dit d'un ton impérieux entre ses moustaches de félin.

" Lâche moi, femme !"

Icare aimait sentir qu'il dominait. Enfin là c'était aussi parce qu'il voulait qu'elle se sente vulnérable, ce qui était un peu ridicule vu sa forme mais passons... Il ne se tortillait pus, il était droit comme un "i" avec ce petit regard dédaigneux qui cherchait à faire abaisser l'assurance de sa geôlière.
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