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Ce sont toujours ceux que l'on évite que l'on croise en premier.

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MessageSujet: Ce sont toujours ceux que l'on évite que l'on croise en premier. Ce sont toujours ceux que l'on évite que l'on croise en premier. EmptyDim 25 Nov - 18:14

Réveil n'était pas un lieu sûr lorsque l'on était fugitif et bien que cela n'empêchait pas Vincent de s'y promener, il y avait toujours le risque de faire de mauvaises rencontres, un membre de Pandora par exemple. Et c'était avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête qu'il traversait la ville.

Les rues sombres auraient été le premier endroit auquel auraient pensé toute personnes voulant rester discrète alors, il pourrait vous paraître bizarre que je vous dise que notre Nightray, lui, avait choisi de passer par les rues marchandes. Pourtant, c'était bien le cas. Réfléchissez-y, les ruelles obscures étaient surement le lieu principal où Pandora irait chercher ; alors que, au milieu de la foule, il était bien plus difficile à trouver. De plus, il était venu pour effectuer quelques achats, rien de bien encombrant, il se contenterait du strict minimum. En temps normal -ou du moins, aussi normal qu'il pouvait l'être depuis les derniers évènements- il aurait envoyé Echo s'en charger pour lui mais, il lui avait déjà confié des tâches plus tôt dans la matinée.

De loin, vous n'en aurez vu qu'une silhouette noire traversant les attelages de marchandise, une capuche couvrant en partie son visage. Pas assez pour le faire paraître suspect. Il n'avais pas à s'en inquiété d'ailleurs, puisqu'il était loin d'être le seul ainsi couvert en ce temps de pluie. Il en voyait beaucoup, autour de lui, qui tentaient de se protéger de l'averse du mieux qu'ils le pouvaient avec leur veste ou leur parapluie. Chose qui n'était pas toujours évidente avec un enfant à une main et des achats dans l'autre. Les autres personnes, elles ne se souciaient nullement de la légère brume s'écoulant lentement du ciel. Le blond faisait partie de cette catégorie puisque, comme dit précédemment, c'était pour une toute autre raison qu'il portait sa capuche. D'ailleurs, il l'enleva peu après, quand il fut sorti de l'agglomération ; laissant les fines gouttelettes tomber sur son visage et glisser sur ses cheveux d'or. Ceux-contrastaient beaucoup avec ses vêtements et le ciel grisâtre.

Le contractant de Demios n'avait guère avancé qu'il avait quitté Réveil que des bruits attirèrent son attention, des bruits de pas plus précieusement, ainsi que cette désagréable impression d'être suivi qui nous tiraille parfois. Loin d'être quelqu'un de paranoïaque -jusqu'au dernière nouvelles du moins-, Vincent ne douta pas de son instinct et se retourna avec méfiance. De tous ceux auquel il s'attendait à voir, c'était bien lui qu'il aurait préféré éviter. Ses sourcils se froncèrent légèrement en voyant l'homme face à qui il se trouvait, qui n'était autre que Break. Il garda néanmoins son assurance et esquissa un sourire.

-Voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés seul à seul, chapelier.

Lors de leur dernier face à face, Echo s'était montrée fort gênante. Cette fois, ils étaient parfaitement seuls. Seulement, leur situation avaient bien évoluées depuis ; Vincent était pourchasser par l'organisation dont il avait auparavant fait partie et son adversaire avait donc le droit et même le devoir de l'affronter. Il avait raison d'être sur les gardes, le chapelier et tout sauf quelqu'un à prendre à la légère...

[C'est... court et surement bourré de faute ._. donc tu me diras si ça te va. Prend ton temps pour répondre. o/]
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MessageSujet: Re: Ce sont toujours ceux que l'on évite que l'on croise en premier. Ce sont toujours ceux que l'on évite que l'on croise en premier. EmptyJeu 20 Déc - 20:04

Xerxes errait dans Réveil, comme il en avait pris la mauvaise habitude ces derniers temps. A sa décharge, il n’avait guère le choix : la direction de Pandora lui avait diplomatiquement, mais fermement expliqué que sa présence dans les quartiers généraux de l’organisation n’était peu, voire absolument pas souhaitable par les temps qui couraient. Sa fâcheuse tendance à jouer les cavaliers seuls lui avait finalement joué des tours : il était passé à côté de pas mal de choses, notamment l’implication des deux frères Nightray dans les évènements survenus chez Isla Yura, que ce soit à propos du chasseur de tête ou de la destruction des sceaux par les Baskervilles en général. Bref, maintenant que tout était à peu près sous contrôle, on l’avait gentiment poussé vers la sortie, lui conseillant de prendre du repos et de se changer les idées. Et Break n’avait pas eu besoin de ses yeux pour sentir ô combien la sollicitude des dirigeants de Pandora était feinte et hypocrite.

Du repos, il en avait donc pris. Au début, force était de constater que ça lui avait fait du bien. Se sortir de la tête la sale face de rat de Vincent Nightray, ainsi que celle, douloureuse, du jeune Elliot, l’avait relativement apaisé. Les premiers temps, en tout cas. Mais pour une tête brûlée comme Break, chassez le naturel, il revient à grands pas. Ainsi, au bout de deux semaines de congés, certes payés mais forcés, il avait commencé à tourner en rond. Les remords qui l’accablaient avaient lentement refait surface, et un sentiment d’impuissance, certes justifié mais dérangeant, avait commencé à le démanger.

Break était, d’ordinaire, quelqu’un de pragmatique : au centre de ses préoccupations ne se trouvait que des problèmes qu’il était à même de résoudre. De plus, il avait cessé de se ressasser le passé, depuis que la Volonté de l’Abysse lui avait offert une seconde chance. Il était donc rare que son esprit ne se trouve parasité par de quelconques pensées négatives, comme le laissait entrevoir son humeur –parfois trop- enjouée. Pourtant, ces derniers jours, dire qu’il broyait du noir était un doux euphémisme. Même Reim qui, pourtant, n’avait pas l’œil à ce genre de détails - quoiqu’il ai deviné, il y a peu, que Break était aveugle, mais ce dernier attribuait toujours cette prouesse à un coup de chance-, bref, même Reim, si peu observateur fut-il, lui avait fait remarqué que sa joie de vivre rivalisait avec celle d’un croque-mort. Acerbe, Xerxes lui avait répliqué qu’il se faisait des idées et qu’il ferait mieux de retourner à sa paperasse, ce qui avait donné lieu à un de leurs éternels échanges virulents à propos du manque d’implication de Break dans les tâches administratives, et ainsi de suite.
Ceci étant dit, au fond de lui, il savait pertinemment que son ami avait raison : Il allait mal.

Il allait mal, parce qu’il dormait peu, pour ne pas dire plus. Il allait mal, parce qu’il culpabilisait vis-à-vis d’Elliot et de sa mort, dont il n’était pourtant pas responsable. Il allait mal, parce que le visage de ce maudit Vincent Nightray l’obsédait, depuis que ce dernier avait pris la fuite. Il allait mal parce qu’il fuyait Reim, parce qu’il fuyait Miss Sharon. Il allait mal parce qu’il se sentait terriblement impuissant, et que ça l’ennuyait profondément.

C’est donc le vague à l’âme que, ce matin comme tous les autres, il s’était rendu à Réveil, errant au hasard dans les rues, jetant à peine un regard aux personnes qu’il croisait, fuyant délibérément celui de ceux qu’il connaissait. Puis, il se mit à pleuvoir. Un concert de soupirs agacés se répandit dans la foule, tirant enfin le Chapelier de sa léthargie. Il leva bêtement les yeux au ciel, et se surprit à sourire. Il avait toujours trouvé ridicules ceux qui prétendaient que la pluie les déprimait. En effet, il en était souvent venu à penser que, si de simples gouttes d’eau suffisaient à leur ruiner le moral, il ne voulait pas savoir à quel point leur bonheur était illusoire et superficiel. Où était le problème avec la pluie ? Break, lui, avait toujours trouvé ça apaisant : le bruit des gouttes qui finissaient leur course sur les vitres du manoir, la façon dont tout paraissait silencieux lorsqu’il pleuvait. Si bizarre que cela puisse paraître, il trouvait ça reposant.

C’est donc d’un pas plus léger qu’il reprit sa route, toutes ses idées noires refluant peu à peu de son esprit. Si ce qui l’ennuyait était ce sentiment d’impuissance, comme il le pensait, alors il n’avait qu’à se rendre utile pour s’en débarrasser. Plus facile à dire qu’à faire, mais c’était toujours un début. S’il avait été dans son état normal, il se serait probablement mis à sautiller au milieu de la foule, un air ravi sur son visage, mais il se contenta, pour une fois, d’esquisser un sobre sourire, et de continuer son chemin tranquillement.

Chemin qui croisa, quelques instants plus tard, celui d’une silhouette encapuchonnée qu’il aurait reconnue entre mille. Si l’humeur du Chapelier s’était un brin éclaircie quelques minutes auparavant, la haine afflua lentement dans ses veines lorsqu’il surprit le regard de l’homme qui avait retenu son attention. Un œil doré, comme celui d’un certain larbin d’Oz Bezarius, l’autre d’un rouge profond comme le sien. Pas de doute, à quelques pas de lui, ce maudit Vincent Nightray se promenait dans la rue, comme si de rien était. Comme s’il n’avait pas laissé agoniser son frère adoptif, comme s’il n’avait pas provoqué un combat qui avait failli le tuer, comme s’il n’avait pas renié tout ce à quoi il était censé être fidèle en rejoignant le clan des Baskerville. Comme s’il pouvait se promener, tranquillement, alors qu’il était le pire des traîtres.

Le sourire de Break s’évapora aussitôt. Alors comme ça, la personne recherchée par tout Pandora s’octroyait le droit de se balader en pleine rue comme un banal habitant de Réveil ? Il serra les poings. Ca n’allait pas se passer comme ça, bien au contraire. Le Chapelier laissa échapper un petit rire nerveux, avant de se fondre dans la foule, se lançant à la poursuite de Vincent Nightray, tout en prenant garde à laisser une distance raisonnable entre eux deux. Au contraire de sa cible, il n’avait pas de capuche et rien sous la main pour se dissimuler le visage. Si ce maudit rat d’égout l’apercevait, il s’arrangerait pour disparaître au milieu des passants, et Break aurait toutes les peines du monde à le retrouver, tant et si bien qu’il le retrouve un jour. Et il n’avait pas la moindre intention de le laisser filer.

Vincent Nightray continua son chemin un petit moment, jusqu’à être sorti de Réveil. A ce moment-là, il ôta sa capuche, et à la vue de sa répugnante chevelure blonde, Break n’eut plus aucun doute quand à l’identité de celui qu’il poursuivait. Bizarrement, en plus d’une haine profonde, pour ne pas dire viscérale, il ressentait un semblant de joie malsaine, absurde : celle d’avoir enfin quelque chose sur quoi s’appuyer, quelque chose à accomplir. Et il ne fléchit même pas quand son ennemi darda sur lui son regard si particulier, un sourire insolent aux lèvres.

- Voila bien longtemps que ne nous ne nous étions pas retrouvés seul à seul, Chapelier, lui lança-t-il d’un air que Break prit instinctivement pour un air de défi.

Ledit Chapelier braqua sur son vis-à-vis un regard candide, tout en s’efforçant de rester calme même s’il bouillonnait intérieurement. Pas question de donner à ce rat d’égout ce qu’il voulait, à savoir lui montrer toute la haine qui bouillait dans ses veines, ou même son dégout qu’il avait du mal à cacher. Rester avenant, et tout aussi souriant que ce maudit Nightray.

- J’espère que vous ne le prendrez pas mal, répliqua-t-il, un sourire éclatant dessiné sur ses lèvres, si je vous avoue que vous ne m’avez pas manqué outre mesure, messire Nightray, acheva-t-il, allant jusqu’à esquisser une révérence moqueuse à l’égard de ce dernier.

Puis il serra imperceptiblement les poings, et la brume opaque caractéristique qui l’entourait lorsqu’il invoquait Mad Hatter commença à l’entourer, le drapant d’un voile obscur.

- J’espère, reprit-il, que vous ne m’en voudrez pas non plus si je vous épargne les politesses d’usage. Il est vrai que j’ai du mal à m’y plier, finit-il enfin, d’un air méprisant, quand elles sont destinées à des individus de votre genre.

Et il s’avança vers son ennemi, avec tout le courage qu’il lui était possible de rassembler. Il était vrai que son dernier combat avait mal tourné. Cependant, au contraire de Fang et Lily, Vincent Nightray n’était ni immortel, ni particulièrement sympathique à Break. Il allait donc se faire un plaisir de le réduire en cendres.
Le message était clair : chasseur de tête ou non, il comptait bien défier ce maudit Nightray, coûte que coûte.


{Encore désolée pour l'attente, je crains. Puis ça fait un moment que je l'avais entamé, je devais pas trop avoir la joie de vivre ce jour-là parce que bonjour la déprime omg. :') enfin voila, mp si tu veux que je change quelque chose.}
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